l'éclair de la rose

carnet web du poète robbert fortin

mercredi, juin 01, 2005

ERRANCES

L'été brûle toujours trop de lumière
l'oeil trop d'étoiles la nuit

on n'a plus le temps de voir
notre vie s'ajouter aux arbres

nos sourires lèchent
l'éternité sur les visages

le vent nettoie ce qui ne peut s'expliquer
par la voix

la ville mouille notre corps de pluie
la mémoire est un vêtement
oublié sur le trottoir

Extraits: recueil LA LENTEUR, L'ÉCLAIR, Ed.Hexagone