ERRANCES
L'été brûle toujours trop de lumière
l'oeil trop d'étoiles la nuit
on n'a plus le temps de voir
notre vie s'ajouter aux arbres
nos sourires lèchent
l'éternité sur les visages
le vent nettoie ce qui ne peut s'expliquer
par la voix
la ville mouille notre corps de pluie
la mémoire est un vêtement
oublié sur le trottoir
Extraits: recueil LA LENTEUR, L'ÉCLAIR, Ed.Hexagone
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