TABASSE LE VENT
Monte la voix même si seul
au point d'appui avec des éclipses
dans ta respiration même si autour de toi
la lumière change d'éclairage
pour soutenir d'autres ombres
ce que tu es quand d'autres tombent
ne te rend pas la vie plus facile
même si ton cri saigne
en explorant l'étrangement neuf
traverse en toi
ce que tu nommes le jour
dans l'instinct de ton être
il n'y a pas d'autres poètes ici
nous ne savons presque rien de la vie
prends ta tête et va rêver
2 commentaires:
Découvert cet endroit grâce à dieu diesel...Votre poésie est bien belle. Merci.
Lumières
Robbert, avec ce poème tu prouves encore une fois que la violence du verbe passe avant tout par la sensibilité des corps.
Le deux derniers vers sont foutrement chargés de sens.
PUISSANT.
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