l'éclair de la rose

carnet web du poète robbert fortin

mardi, février 01, 2005

Mon coeur ce rubis que le feu respire

Tes mensonges laissent
très peu de place à l'amour
j'aurais préféré une autre fin
pour simplifier les choses
un gros plan sur la fumée des braises
où vient mon coeur mourir
comme un rubis que le feu respire

j'aurais préféré ne pas m'épuiser
dans ce qui reste de sentiments
je n'aurais pas noirci l'oreiller
de coups de poing de never more

la blessure est la flèche
la plus rapprochée de la nuit
ce qu'elle traverse avive une douleur
et atteint les dernières illusions
où s'est promenée la foudre du réel

1 commentaires:

At 12:13 p.m., Anonymous Anonyme a écrit...

D'un réel incandescent, le rubis.

On se retrouve loin de la crucifiction ici.


Cathy

 

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